Buffées de campagne! (4)

Où sont les feeeeemmes…..

C’est le titre d’une chanson à succès d’un chanteur naguère à la mode.
Mais c’est aussi ce que doivent se dire quelques candidats, en mal de femmes pour boucler leur liste pour l’échéance municipale du 9 mars.

Il faut dire que les règles de la parité sont aujourd’hui plus contraignantes : alors qu’en 2001, les listes devaient respecter la parité Hommes/Femmes par «paquets de 6» (on pouvait mettre 3 hommes devant, et donner une portion congrue aux femmes en les reléguant derrière les hommes), aujourd’hui, la parité doit être parfaite : l’alternance doit être exister, du haut jusqu’en bas de la liste. Les listes sont désormais «CHABADA», un homme – une femme, sans aucune exception.

Ainsi, la femme n’est plus la (tendre) moitié de l’homme, elle est officiellement son égale. Mais quand on y pense, à long terme, cette mesure finira par protéger d’avantage les hommes que les femmes, puisque Messieurs, convenez-en, s’il n’y avait pas eu cette loi sur la parité, un jour ou l’autre, on vous aurait coiffés sur poteau. A cause de la parité, vous êtes désormais assurés qu’on ne pourra jamais vous bouter tout à fait hors des arcanes du pouvoir…

L’alternance Homme/Femme signifie que même si la tête de liste est une femme, on ne peut pas s’affranchir de cette avancée républicaine, et terminer une liste par deux hommes: aussi vrai que la femme doit suivre l’homme, l’homme doit aussi suivre la femme.

Certains, pas trop loin de chez nous, semblent l’avoir oublié, ce qui promet bien des cafouillages en queue de liste, pour virer un homme et le remplacer «au pied levé» par une femme consentante.

Mais évidement cela ne posera aucun problème à cette liste dirigée par une femme au caractère trempé dans l’acier, et à la plume trempée dans le vinaigre qui se targuait il n’y pas si longtemps (Charente Libre du 10 octobre 2007) de vouloir, je cite, «faire monter les femmes au créneau»…

Jarnaquaise